Avant propos
ÉDITO
Après deux ans de restrictions, le Festival reprend enfin son essor et retrouve sa raison d’être : mettre en lumière les cinématographies africaines, actuellement en pleine expansion. De nouvelles formes apparaissent, les thèmes traités sont d’une actualité fulgurante et les cinéastes font preuve d’une créativité débordante.
C’est également l’occasion de se retrouver. En effet, le cinéma permet de rassembler des gens qui, au premier abord, n’ont aucune raison de se croiser. Se retrouver en silence face à un grand écran crée un moment unique où chacun et chacune accepte avec impatience de partager, parfois avec des personnes parfaitement inconnues, un tableau d’émotions communes durant l’espace de quelques minutes, quelques heures.
Cette expérience collective provoque des rencontres, tisse des liens, et forge des souvenirs précieux. Ces moments vécus ensemble permettent de s’ouvrir aux autres et de lutter contre l’isolement dévorant dont nous avons tous souffert durant la pandémie.
L’ensemble du comité se réjouit de pouvoir à nouveau partager avec le public lausannois et romand la découverte de cinémas d’un autre continent, ouvrant de nouveaux horizons, de nouvelles façons de penser et de voir le monde.
Le comité du Festival cinémas d’Afrique Lausanne
LE MOT DU SYNDIC
Année après année, le Festival cinémas d’Afrique Lausanne poursuit son exploration d’une production cinématographique souvent inédite en Suisse comme dans les pays voisins et, avec une programmation aussi riche qu’essentielle, renforce toujours plus son statut d’événement phare de l’été lausannois. D’un rendez-vous modeste à ses premières heures, le Festival est en effet devenu un événement unique en Suisse, reconnu au niveau international.
Pour cette 16e édition, le Festival propose à nouveau un panorama de l’ensemble du cinéma africain ; une opportunité pour le public de saisir de plus près les réalités sociales, culturelles et artistiques du conti- nent africain. Après deux années chamboulées par la pandémie et les mesures sanitaires, la manifestation retrouve enfin sa formule com- plète, avec son chapiteau, des propositions de débats, ainsi que des moments d’échanges et de convivialité qui caractérisent le Festival cinémas d’Afrique Lausanne.
Au nom de la Municipalité de Lausanne, je tiens à remercier chaleureu- sement toute l’équipe du Festival qui contribue, grâce à son excellent travail, à la qualité de l’offre culturelle régionale et au rayonnement de Lausanne comme ville de cinéma. Je vous souhaite à toutes et à tous un très bon festival.
Grégoire Junod, Syndic de Lausanne
LE MOT DE LA CINÉMATHÈQUE SUISSE
UN CINÉMA ENCORE À DÉCOUVRIR
Après deux ans difficiles pour la culture et le cinéma, nous sommes ravis de pouvoir à nouveau partager Montbenon et notre envie du 7e art avec le Festival cinémas d’Afrique Lausanne. La manifestation poursuit son rôle essentiel de diffusion de cinématographies émergentes et participe depuis 15 ans à la diversité de l’offre cinématographique à Lausanne et en Suisse romande.
Cette année encore, la Cinémathèque suisse s’associe à la manifestation en proposant de moments d’approfondissement et redécouverte du patri- moine cinématographique. Un hommage à Djibril Diop Mambety avec La Petite Vendeuse de soleil en ciné-concert ; et la rétrospective consacrée à Moussa Sène Absa, peintre et cinéaste, véritable artisan caméléon du cinéma - acteur, scénariste, réalisateur, producteur, écrivain et musicien - qui s’exprime à travers tout genre et formats audiovisuels (courts, longs, documentaires et télé). L’œuvre de l’artiste aux talents multiples qui nous rappelle la richesse et la diversité créatives du continent africain.
Chicca Bergonzi